domingo, 20 de maio de 2007

Constitution Européenne - Oui et Non

Concours 'Nous l'Europe'
Project 'L'Europe à Coeur - De l'Atlantique à la Mer Noire'

Interviews dans l'imaginaire ...
Ficção. O texto original, em francês, pretende mostrar argumentos de grupos sociais que estão contra e a favor do Tratado de União Europeia



Interview à un jeune français d’origine portugaiseEntrevista a um jovem francês de origem portuguesa


Je suis à Paris, avec quatre amis, arrivés de Lisbonne, par train, pour connaître l'Europe au quotidien. Sur le pavé, auprès du Centre George Pompidou, je fais la connaissance d’un groupe de quatre jeunes copains.

Après avoir dit ce que je voulais, on commence l’interview avec l’un des jeunes.

Moi, je suis M et le Jeune Français, JFM - Comment tu t'appelles?
JF - Alain FERREIRA.

M - T'es pas français de souche, c'est vrai?
JF - Bah, oui, c'est vrai. Ça se voit dans ma gueule?

M - Ça aussi, bien sur; mais grâce à ton nom on reconnaît tes origines portugaises.
JF - Mon grand-père était porto. Il est venu en France parce qu'il ne voulait pas faire la guerre menée par le Portugal contre ses colonies en Afrique. Ici, il a travaillé chez Simca à Mantes-la-Jolie et il s’est marié avec une concierge portugaise. Maintenant il est retraité. Il habite dans la maison qu'il a battue au village, dans le Nord du Portugal.

M__Mais tes parents sont déjà français?
JF – Ba oui… Mon père, même s'il n'a pas voulu rentrer avec mon grand-père au Portugal, il a choisi rester portugais. Ma mère, oui, elle est française, lyonnaise.

M - Alain, t'as quelle âge?
JF - 20 ans.

M- Et tu habites à Paris?
JF - Non, j'habite dans une cité de la Seine Saint Denis.

M - Et tu fais quoi, ici?
JF - Je suis venu à la FNAC avec mes potes - Il regarde Saïd et deux amis noirs - chercher un DVD d'un groupe de rap franco-portugais, La Harissa. C’est un mec, fière de ses origines, qui veut montrer aux français qu’il existe des rappeurs portugais. De plus en plus il y a des portugais qui rappent en France mais il y en a qui font beaucoup de merde. Tu connais La Harissa?

M - Non. J’en connais pas. Dis moi, tes amis, sont tes voisins?
JF – Oui, nous habitons tous dans le même quartier, dans la banlieue. On a presque tout à proximité: l’école, la supérette, le terrain de foot, le centre social, etc. On reste la semaine entière entre nous. Mais on a marre. On veut s'amuser hors de la cité. Alors, on vient à Paris.

M – Est-ce que tu fais des études?
JF - Non, ça m' embetait la vie au Lycée. Cela ne me disait rien de tout. Je ne m'identifiais pas aux valeurs françaises. Liberté, égalité, sauf fraternité, ça voulait dire quoi? Alors, comme j'ai raté mes études, j'ai commencé à travailler.

M- Et tu fais quoi en ce moment?
JF - Je suis au chômage. Personne ne m'embauche pas lorsque je dis où j'habite. On est comme des pestiférés. On a construit de nous une image de délinquants, violents, de musulmans intégristes, etc. Pour Le Pen nous sommes la racaille. C'est pour s'en fuir du ghetto que mes amis gaulois sont partis. Au quartier, sauf les immigrés d'origine maghrébine, noirs africains et portugais, il n'en reste que quelques uns. Trouver du logement ailleurs c'est difficile aussi pour une famille immigrée.

M - Mais, tu n'as jamais travaillé?
JF - Si, de temps en temps je bosse. Mais c'est un travail précaire. Je fais d’intérims, de petits boulots, contrats aidés de courtes durées et des stages de formation.

M - En dehors du travail, est-ce que tu fais encore quelque chose?
JF - La plupart de mes amis ce sont des jeunes ayant des parents immigrés. Ça ne me dérange pas avoir des amis africains et maghrébins. J'aime la culture hip hop, le rap. En plus Said, j'ai d'autres copains musulmans. L'un deux, un algérien de la Kabylie, au moment du ftour joint sa famille pour rompre le jeûne du ramadan. Moi même j'appartiens à une association franco-portugaise où on joue le foot. Vraiment, parfois je ne sais pas si je suis français ou portugais. Au Portugal, quand j' y viens, on m'appelle étranger. Quand j'étais gosse ma mère française m'appelait "mon petit portugais" et je me souviens que je n'aimais pas cela.


M - Et la politique, ça te dit quelque chose?
JF - Je m´en fou de la politique. Ce sont tous des cons, aussi bien la gauche que la droite.

M - Mais, t’as entendu parler l'année dernière du référendum pour ratifier la Constitution Européenne ?
JF - Bien sur! Mais c'est emmerdant! Voter oui signifie la mort programmée des services publiques, baisses des salaires, rallongement du temps de travail, dégradation de notre couverture sociale et délocalisations qui entraîneraient du chômage. Cette Constitution Européenne, non, merci!

M - Mais, comment est-ce que tu vois le processus de construction d'une Europe Unie, de l'Atlantique à la Mer Noire?
JF - Ça m'est égale! Mais c'est bon si l'Europe ne se ferme pas à l'extérieur, si elle ne devient pas une forteresse.

M - C'est fini, Alain, merci.
JF - Pas de quoi. Bon voyage!

Et le voyage continue ...
Avant Paris, nous avions visité Burgos, pour connaitre l'un des chémins culturels de l'Europe - le Chémin de Saint Jacques de Compostelle.
De Paris nous sommes allés à Strasbourg, la capitale de l'Europe, pour visiter le Parlement Européen et d'autres institutions européennes. Ensuite nous avons visité Munchen, Vienne et Budapest, avant d' arrive à Bucarest, Roumanie, baignée par la Mer Noire. En tout, nous sommes passés par sept pays européens.


Interview à un jeune universitaire roumain
Entrevista a um jovem universitário romeno. O texto original, uma ficção, foi feito em francês.
Dans l’imaginaire.....
Je suis moldave. Après avoir fait le chemin de l’immigration, j’habite sur la Côte d’Estoril, depuis quelques années, avec mes parents. Je suis bien intégré dans la culture portugaise. Je parle très bien portugais et comme je parle aussi le roumain, ma langue maternelle, mes amis de la classe terminale T8, avec qui j’ai fait le voyage par train, m’ont choisi pour faire l’interview à questions ouvertes, à un jeune étudiant universitaire.

Nous sommes au siège de l’ASE - Academia de Studii Economice de Bucurest, sur la place Piata Romana, au centre de la ville. L’immeuble, construit au début du 20ème siècle, a une belle façade qui se rassemble aux gros immeubles publics parisiens, aux colonnades romanes.

Nous avons choisi de venir ici, à l’Académie d’Études Économiques, parce que nous sommes étudiants d’Études Économiques et Sociales et moi, en particulier, je veux suivre des études universitaires en Gestion. On a trouvé le jeune universitaire à l’association d’étudiants. Avant l’interview on lui dit qui nous sommes et ce que nous sommes en train de faire pour la matière de Sociologie.

Moi, je suis M, et le jeune roumain, JR
M – On commence ?
JR – Oui, bien sur.

M – Salute ! (Ça rassemble l’expression en français)
JR - Bine Aţi Venite! - (Bienvenu, en roumain)

M – Merci, d’avance, pour avoir accepté de répondre à nos questions.
JR – Moi, je suis heureux de pouvoir vous aider dans votre travail.

M – T’as dis tout à l’heure que tu t’appelles Gheorghe, n’est-ce pas ?
JR – Si, Gheorghe Rosca

M - Gheorghe, quels sont les cours offerts par l’Académie d’Études Économiques ?
JR – Ouf ! L’ASE c’est un des plus grands établissements d’enseignement supérieur de Roumanie, ayant plus de 40.000 étudiants inscrits dans ses facultés et collèges universitaires. Moi, par exemple, je suis à la Facultatea de Management, d’autres à la Facultatea de Administrarea Afacerilor, à la Facultatea de Relatii Economice Internationale, etc.

M – Mais, toi, quel est ton cours ?
JR – La Faculté de Gestion et Administration Publique a quelques départements permettant l’obtention de diplômes au niveau de la licence, maîtrise et doctorat en Administration Publique. Moi, j’ai 21 ans, je suis en deuxième année du premier degré de la licence.
M - As-tu un intérêt particulier pour l’Administration Publique ?
JR – Ça vient de ma famille. En effet mon père est un important cadre supérieur de l’Administration Publique à Craiova, une grande ville à 250 km de Bucarest. Quand le dictateur Nicolae Ceausescu a été condamné à mort en 1989, et la révolution a renversé le régime communiste, mon père, à l’époque un jeune cadre en ascension, a eu des problèmes, pendant un certain temps, avec les autorités du nouveau régime démocratique.

M – Donc, si j’ai bien compris, tu n’habites pas chez tes parents. C’est ça ?
JR – Exactement. J’ai une bourse d’études que me permet de vivre seul à Bucarest, dans une maison d’étudiants. Souvent mon père vient à Bucarest et, parfois, on mange ensemble.

M – Tu n’as pas envie de connaître l’Europe Occidental ?
JR – J’ai été en Angleterre avec mes parents et en Italie pendant les vacances. Moi, j’aime bien d’autres cultures. La France c’est un pays où j’aimerais bien me rendre pour y faire un stage. Le français c’est une langue latine comme le roumain … Je trouve la France un pays sympa.


M – Tu connais le programme d’échanges universitaires, Erasmus ?
JR – Oui, j’ai un ami qui est à Rennes, en France. La faculté où je suis a un protocole d’échanges d’étudiants avec l’université locale. Mais la mobilité d’étudiants est faite aussi à l’abri des programmes Leonardo da Vinci et TEMPUS. Je connais des étudiants de mon département qui sont en Finlande, en Espagne et chez toi, au Portugal.

M – La Roumanie et la Bulgarie ont joint, le 1er janvier 2007, l’Union Européenne. Comment as-tu vécu l’événement ce jour là ?
JR – Rien de spécial, mais je suis heureux que mon pays soit membre de l’Union Européenne. D’ailleurs, nous en Roumanie, nous sommes fières d’appartenir à la famille européenne. Notre culture est européenne !

M - D’après tes paroles, je vois que tu es un supporteur de l’Europe Unie
JR – Oui, de l’Europe Unie mais dans la diversité ! Celle-là qui respecte les identités des communautés locales.

M – Est-ce que tu es au courent que le Parlement Européen, depuis le 10 Janvier 2007, a un nouveau groupe parlementaire ?
JR – Oui, cela me gêne beaucoup ! C’est grâce à l’arrivée au Parlement Européen de cinq députés du parti la Grande Roumanie, réputé antisémite et hostile aux tziganes, que les anti-européens ont réussi dépasser 19 députés, nombre minimum requis pour la constitution du groupe parlementaire baptisé «Identité, tradition, souveraineté».


M – Quelles sont les avantages que tu vois dans l’intégration de ton pays à l’ UE ?
JR – Personnellement je pense que nous aurons la possibilité de voyager plus facilement que dans le passé. Du point de vue professionnel, avec la libre circulation, nous pouvons travailler dans d’autres pays même si quelques États posent des barrières temporaires à la libre circulation des travailleurs roumains. On ne fait pas partie de la monnaie unique jusqu´à 2009. Un euro, après la réforme monétaire de 2005, laquelle a enlevé quatre zéros, vaut 3,5155 leu nouveaux. Unis à l’Europe, on a de la confiance dans notre avenir !

M – Gheorghe, merci par ta collaboration.
JR – Je t’en prie. Toi et tes amis ne veulent pas connaître ma faculté ?

L’entretien fini par une visite à la bibliothèque, à la salle d’ordinateurs et un repas à la cantine universitaire. http://www.ase.ro/site/index.asp
Bucarest est une grande moderne ville, fière d'être europénne

quarta-feira, 9 de maio de 2007

Dia da Europa

Europe Day







O que é o Dia da Europa? O dia 9 de Maio, Dia da Europa, juntamente com a bandeira, o hino, a divisa e a moeda única (o euro), identifica a identidade política da União Europeia. Este dia constitui uma oportunidade para desenvolver actividades e festejos que aproximam a Europa dos seus cidadãos e os povos da União entre si.








Na ESSJE o Dia da Europa foi festejado com o hastear das bandeiras portuguesa e europeia. A vivência deste acto pelos jovens contribui para o desenvolvimento neles de uma consciência europeia.








A sala de convívio da escola foi enfeitada com panos azuis e amarelos, decorada com bandeiras da União Europeia e nela foi montada uma banca com material fornecido pelo Centro de Informação Europeia Jacques Delors.














Ultimar de preparativos para a exposição de cartazes saudando a entrada da Roménia e da Bulgária na União Europeia em Janeiro de 2007
Os embaixadores da Bulgária e da Roménia a hastearem a bandeira do respectivo país, numa cerimónia de boas-vindas organizada pela representação das comunidades europeias em Lisboa, em 10 de Janeiro de 2007. Dados de um inquérito a alunos da ESSJE revelam um grande desconhecimento sobre a Roménia e a Bulgária.

O Luís, o João Paulo, o Tomás e o André, do 12º ano, turma 8, asseguraram a distribuição de material aos colegas, funcionários e professores. Fizeram um trabalho cinco estrelas. Entre eles, a dar força, a colega Lurdes Valbom, coordenadora do 7º grupo.



Foram expostos cartazes a dar conta da participação no concurso «Nous l'Europe» e da viagem a Estrasburgo, como prémio por o projecto «L'Europe à Coeur: de l'Atlantique à la Mer Noire» ter ganho o concurso. Na Roménia, onde o professor coordenador do projecto se deslocou para uma acçao de formação, a Televisão de Craiova fez desse prémio uma notícia.


A comemoração do Dia da Europa na escola não podia passar despercebida. A decoração e o facto de estar situada no hall de entrada davam nas vistas. O Hino da Alegria, orquestrado por Karajan e o Te Deum, de Marc-Antoine Charpentier, tocados nos intervalos das aulas, também contribuiram para dar à escola um ar de festa solene.


























Os professores marcaram presença também, sendo acarinhados pelos alunos quando se aproximavam à procura de informação sobre a União Europeia.





















O Francisco, em entrevista à rádio da escola, ESSE JOTA Rádio, falou do projecto laureado «L'Europe à Coeur - de l'Atlantique à la Mer Noire», que o levou a ele e aos colegas, a Estrasburgo, com escala em Basileia na Suiça.
































Jean Monet, considerado o Pai da Europa, dá à educação um importante papel na construção de uma identidade europeia.
9 de Maio, Dia da Europa
Caminhar juntos, unidos na diferença






segunda-feira, 7 de maio de 2007

Nem distante, nem desconhecida!

Roménia
O texto a seguir é da autoria da colega Lurdes Valbom
É a conclusão do seu Relatório Final de Avaliação de Projecto da acção de formação em Craiova, Roménia, entre 19 e 26 de Abril de 2007.


Parte das fotos também são da sua autoria.



"Durante o curso tivemos a oportunidade de visitar e interagir com directores, inspectores, professores e alunos das diversas escolas da cidade de Craiova cobrindo todos os graus de ensino, desde o pré – primário até ao secundário.












Pudemos também conviver, extra curso, com professores, alunos e suas famílias.











Fomos também recebidos pelo Presidente da Câmara de Craiova, pela Directora do Departamento de Planeamento Regional do Ministério da Agricultura da cidade e ...





Fomos entrevistados pela televisão de Craiova. Como experiência profissional e humana, excedeu as minhas expectativas.













De sublinhar também o carinho e o apoio que recebi da coordenadora do curso, a Inspectora Rodica Miala, ...









De todas os professores e directores de escolas que desde a primeira hora se disponibilizaram para nos acompanharem em todo este projecto abrindo-nos as portas das suas instituições ...





E dos alunos tão amáveis e simpáticos que nos acompanharam e que connosco interagiram.
Da parte dos alunos evidencio fundamentalmente a sua postura na escola. O respeito e a disciplina dentro e fora das salas de aula.

A forma correctíssima e amável como conviveram connosco na sala de aula e como se adaptavam à nossa presença.

Muitas vezes dava por mim a comparar este comportamento exemplar com a crescente indisciplina e falta de respeito que vem marcando as escolas em Portugal.












Assinalo também a relevância que nas escolas é dada à cultura romena, às suas tradições, cantares e danças.
A Escola é um local de ensino / aprendizagem com actividades lúdicas mas onde impera o respeito pelo outro e pelo professor, a disciplina e a autoridade






A figura do Director é central na gestão da escola.














Para além das actividades de trabalho nas escolas convivemos com os nossos colegas.




























Participamos em almoços e jantares muito agradáveis e dançamos danças tradicionais romenas.




























Visitámos mosteiros ...












Museus ...













Feiras e mercados.














A Roménia já não é um lugar distante e desconhecido.



























Contamos assim, dar conta da nossa experiência, e sensibilizar os colegas para este tipo de intercâmbio."











Com professores de vários países europeus em Drobeta Turnu-Severin












Danúbio. Na margem de lá fica a Sérvia